Popi fait sa rentrée des classes

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Demain dans la petite école de Damparis, dans le Jura, Popi fera sa rentrée des classes avec les autres élèves. La créativité pédagogique des enseignants lorsqu’ils utilisent nos magazines en classe nous ravit souvent. Ci-dessous trois exemples détaillés au congrès de l’Ageem par Murielle Szac, rédactrice en chef déléguée auprès du monde enseignant du groupe Bayard, d’une utilisation de Popi comme lien entre les familles et l’école.


• Depuis bientôt quinze ans, Popi prend chaque jour le chemin de la petite école de Damparis, dans le Jura, où Éliane David est institutrice en petite section. Le singe créé par Helen Oxenbury, qui est la mascotte du magazine portant son nom, est un peu plus que la mascotte de cette classe : il en est l’un de ses élèves ! La journée, il pratique les mêmes activités que les enfants, le soir il part dans l’une ou l’autre des familles. « C’est vraiment formidable pour entrer en relation avec les parents et pour faire le lien école-famille. D’autant que cette première année d’école maternelle est le premier contact du parent avec l’école de son enfant. Il est donc important de “soigner” ce contact », raconte l’enseignante. Popi est ainsi devenu le doudou de tous, y compris dans le village où chacun lui coud des habits, prend de ses nouvelles, l’invite pour une sortie…


• C’est également ce que Sophie Sarrat a lancé dans sa TPS de Bagneux (92), depuis des années elle aussi. Chaque jour un enfant choisit les habits et les objets qu’il glisse dans le sac de Popi, puis l’emmène chez lui, avec un appareil photo. Le lendemain, la maîtresse met les photos sur son ordinateur dès l’accueil, puis on partage tous ensemble ce que Popi a fait la veille au soir. Avant une lecture commune d’un épisode du magazine avec les photos de Popi « dans la vraie vie ». Une manière de découvrir le lien entre l’écrit et le réel.


• À l’école de la Moulette de Bergerac (24), Popi était lui aussi la mascotte d’une classe, photographié dans les différentes situations de la vie : à la plage, à la neige, au marché, etc. Un site a été créé avec des « Popiramas » pour raconter toutes ses aventures. Puis il est devenu ambassadeur, partant à l’autre bout du monde. De Nouméa (Nouvelle-Calédonie) à Montevideo (Uruguay), en passant par Pékin (Chine) ou Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Popi a séduit les petits, leur servant de trait d’union extraordinaire. Il donnait de ses nouvelles, envoyait des photos et faisait partager ses découvertes. Une démarche citoyenne, d’ouverture au monde, qui ne peut que nous réjouir, tant elle rejoint l’idée même que nous nous faisons du rôle de Popi auprès des enfants.

Parce que Popi est un vrai doudou, il prend chaque petit par la main pour l’accompagner pas à pas dans sa découverte du monde et des autres. Nous n’avons qu’un souhait : que d’autres enseignants prennent le relais. Que Popi se prépare pour de nouvelles aventures et continue à relier les enfants et leurs parents à leur école et au monde entier !

Par Murielle Szac.